Pérou #3: en route pour le Machu Picchu
Du 1er au 7 septembre 2016
La Vallée Sacrée des Incas
Nous n’avons pas chômé durant cette semaine. Avant de nous diriger vers le Machu Picchu, nous avons entamé la visite de la Vallée Sacrée des Incas. Le billet touristique, qui permet l’entrée sur 4 sites, est valable deux jours. A cela, nous avons ajouté la visite du site des Salinas autant dire que les levers ont été matinaux.
Nous commençons par le site de Pisac et ses magnifiques terrasses. Les incas avaient le don de choisir les plus beaux endroits pour y construire leurs cités.
Puis, nous enchaînons avec le village de Chinchero. On monte, on descend et ainsi de suite…
Les terrasses en amphithéâtre de Moray sont également splendides. On ne se lasse pas de les contempler.
A seulement quelques kilomètres de Moray, se trouve une montagne bien atypique avec ses 4000 bassins permettant l’exploitation du sel. On regarde les ouvriers travailler du haut de notre point de vue. La blancheur de la montagne est éblouissante.
Allez, on garde le rythme, il nous reste à découvrir la forteresse de Ollantaytambo. Une fois encore, la vue sur la vallée est splendide. C’est ici que Manco Capac, le chef Inca, remporta sa dernière bataille contres les espagnols avant de battre en retraite dans la jungle à l’issue d’une deuxième bataille. Que de sang coulé pour de l’or et des territoires!!!
De retour à Big Mama, nous fêtons l’anniversaire de Lisa. 6 ans d’énergie diabolique, ça se fête!!!
A la question: est-elle timbrée? La réponse est oui.
Machu Picchu 1-Machu Picsou 0
Nous commençons notre périple vers le Machu Picchu. Il existe plusieurs moyens de s’y rendre dont le plus répandu est le train. Le hic est que le billet coûte 120€ par personne, la ligne la plus chère au monde. Pas fous ces péruviens. Business is business.
Nous choisissons donc une voie alternative plus longue, plus sportive, mais beaucoup plus sympathique. L’étape n°1 consiste à se rendre jusqu’au village de Santa Teresa avec Big Mama. La route traverse des paysages fascinants avec le passage d’un col à 4350m. Au sommet, le brouillard domine et la neige recouvre le sol. Nous passons ensuite du pic enneigé à la végétation tropicale quelques kilomètres plus loin dans la vallée. De Santa Maria à Santa Teresa, Big mama a fait sa chevauchée fantastique pendant 25 km sur une piste défoncée mais praticable.
Pause déjeuner pendant que Big Mama se repose
Arrivés à Santa Teresa, nous nous installons dans un camping où nous laisserons Big Mama pendant notre visite du Machu Picchu.
Le lendemain, nous entamons notre trek jusqu’à Aguas Calientes ou Machu Picchu pueblo. Cette fois, aucune mule ne portera nos affaires. Ce sont Nico et moi qui nous y collons. Les filles porteront chacune leur sac de couchage. En route!!! Déterminés et sûrement aussi parce que nous sommes des grands malades (dixit Cyriac), notre objectif est de parcourir 10 km pour arriver à l’usine Hydroelectrica puis 9.5 km le long de la voie ferrée jusqu’à Aguas Calientes. Nous sommes nombreux à privilégier ce chemin. Le garde nous indique que ce sont 400 personnes qui passent ici chaque jour. D’ailleurs, la balade est plutôt sympathique au coeur des bananiers et de la végétation tropicale. Nous contournons la montagne et le fleuve Urubamba. Chaque marcheur se presse le long de cette mythique voie ferrée.
Nous avons choisi de camper au camping municipal qui accueille un repère de voyageurs en sacs à dos. Un endroit idéal pour écouter les récits de voyage de chacun.
Charlotte qui nous raconte l’histoire de Roule galette
Le lendemain au lever, il pleut et le Machu Picchu est complètement caché par le brouillard. On part tranquillement à 8h pour les 1h de grimpette. Une fois de plus, nous avons choisi la marche plutôt que le bus pour des raisons budgétaires (45 US$ tout de même), mais également parce que nous avons envie de prendre notre temps. Le Machu Picchu est un site mythique qu’on a rêvé, imaginé. Au delà de la cité inca, c’est tout une chaîne de montagnes au coeur de la jungle tropicale qui est impressionnante et magnifique. Il est nécessaire de s’en imprégner, de digérer cet environnement. Personnellement, si nous étions arrivés par le train et le bus, puis visités le site en 3h et repartis, nous aurions été déçus parce que nous aurions consommé trop rapidement.
La montée des marches nous a semblé facile après Choquequirao excepté pour Clémentine qui n’était pas très motivée ce matin là. Nous resterons 5h sur le site à déambuler parmi les ruines et à les contempler. Que de mieux à faire dans cette cité grandiose…
Je garderai tout de même une préférence pour Choquequirao. En effet, Machu Picchu avec ces milliers de touristes sur l’IKEA trail (c’est le nom qu’on lui a donné car il n’y a qu’un seul sens de visite ce qui nous a énervé plus d’une fois), ce va et vient incessant des bus, je n’ai pas retrouvé ce côté mystique de la cité perdue qui m’avait tant plus à Choquequirao.
Le soir, nous partageons un bon moment autour d’un feu avec d’autres campeurs français.
Pour le retour, nous serons un peu moins téméraires. Nous ferons à nouveau les 9.5 km qui mènent à Hydroelectrica, puis, nous prendrons un taxi pour retourner à Santa Teresa. Il fait chaud et nous avons hâte de nous prélasser au camping!!!
Avec tous ces petits sous sous qui ne sont pas allés au Machu Picsou, on s’est offert un petit plaisir depuis. Vous le découvrirez dans le prochain épisode!!!
Encore une fois quel merveilleux récit : on a l’impression d’y être!bravo les filles pour tout ces kilomètres parcourus, tout ce petit monde doit bien dormir le soir!en tout cas que d’endroits magnifiques!merci encore de nous faire voyager de notre Mayenne !!bises à tout les cinq👏🚐
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